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Symptômes de la cirrhose
Lorsque la cirrhose est suffisamment avancée pour provoquer des symptômes, ceux-ci comprennent généralement3 :
grande fatigue, perte d’appétit et amaigrissement qui sont souvent les premiers signes
nausées et diarrhées
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhTfwTcHUo-ql4ub-2rUfJac7qpMHqtfhafQUhYcnGvgcpmV2ZO99rT_n-QmhZHSONszfrn7FwHZNG-q3xT1XFVFpEM-wJQxmoGOb9HrUJVfnwuGT2PWgXfXU5_TzPKkoQUMmD5C6A-f88/s320/3736156387.jpg)
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une augmentation du volume de l’abdomen due à l’accumulation de liquide (ascite)
une accumulation de liquide au niveau des jambes provoquant un gonflement
une hémorragie digestive, causée par l’hypertension portale (c’est une urgence qui requiert une hospitalisation immédiate). Elle se traduit par des vomissements de sang ou des selles très noires (contenant du sang).
des ecchymoses (= bleus) ou des saignements faciles
des démangeaisons (prurit)
une jaunisse (ictère) qui peut s’associer aux symptômes précédents.
Pour confirmer le diagnostic de cirrhose, une biopsie du foie doit être réalisée afin de visualiser les lésions fibreuses caractéristiques.
Personnes à risque de cirrhose
Les causes de la cirrhose étant diverses, les personnes à risque appartiennent à des groupes différents3:
les hommes de plus de 50 ans sont généralement plus concernés par l’hépatite C chronique et la cirrhose alcoolique ;
les personnes atteintes d’un syndrome métabolique, associant surpoids ou obésité, résistance à l’insuline ou diabète de type 2, hypertension artérielle et hyperlipidémie, sont à risque de développer un « foie gras non alcoolique ».
Symptômes de la cirrhose
Lorsque la cirrhose est suffisamment avancée pour provoquer des symptômes, ceux-ci comprennent généralement3 :
grande fatigue, perte d’appétit et amaigrissement qui sont souvent les premiers signes
nausées et diarrhées
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une augmentation du volume de l’abdomen due à l’accumulation de liquide (ascite)
une accumulation de liquide au niveau des jambes provoquant un gonflement
une hémorragie digestive, causée par l’hypertension portale (c’est une urgence qui requiert une hospitalisation immédiate). Elle se traduit par des vomissements de sang ou des selles très noires (contenant du sang).
des ecchymoses (= bleus) ou des saignements faciles
des démangeaisons (prurit)
une jaunisse (ictère) qui peut s’associer aux symptômes précédents.
Pour confirmer le diagnostic de cirrhose, une biopsie du foie doit être réalisée afin de visualiser les lésions fibreuses caractéristiques.
Personnes à risque de cirrhose
Les causes de la cirrhose étant diverses, les personnes à risque appartiennent à des groupes différents3:
les hommes de plus de 50 ans sont généralement plus concernés par l’hépatite C chronique et la cirrhose alcoolique ;
les personnes atteintes d’un syndrome métabolique, associant surpoids ou obésité, résistance à l’insuline ou diabète de type 2, hypertension artérielle et hyperlipidémie, sont à risque de développer un « foie gras non alcoolique ».
Facteurs de risque de cirrhose
Plusieurs facteurs de risque évitables sont associés à la cirrhose, en particulier :
La consommation d’alcool chronique et excessive. C’est le principal facteur de risque évitable de cirrhose. Cela étant, d’autres facteurs entrent en jeu dans le développement de la maladie : seuls 10 à 15 % des alcooliques ont une maladie hépatique6.
Être infecté par un virus d’hépatite (B ou C) est également un facteur de risque majeur de cirrhose du foie.
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eut-on prévenir ?
Pour prévenir les cirrhoses, il est possible d’agir sur certains facteurs de risque évitables, c’est-à-dire :
Limiter sa consommation d'alcool à 2 verres par jour chez pour les femmes (moins de 30 g/j) et 3 verres pour les hommes (moins de 40 g/j) ;
Prévenir l'hépatite virale B par la vaccination systématique et une prise en charge médicale appropriée en cas de contamination accidentelle ;
Utiliser du matériel à usage unique (seringues, notamment) et adopter des mesures de protection contre les infections transmissibles sexuellement (préservatifs) pour prévenir l'hépatite virale B et C.
Mesures préventives de base
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Une fois la cirrhose déclarée, certaines mesures hygiéno-diététiques peuvent permettre de limiter le survenue des complications ou du moins de ralentir l’évolution de la maladie7 :
Cesser la consommation d’alcool si elle est toujours active
Accorder une importance majeure à l’hygiène bucco-dentaire et cutanée (pour diminuer le risque d’infections),
Adopter une alimentation équilibrée et pauvre en sel,
En cas d’excès de poids, une perte de poids est conseillée, ainsi qu’une baisse de la glycémie et du taux de lipides sanguins si nécessaire.
La pratique d’une activité physique régulière et adaptée est encouragée.
l faut traiter en premier lieu la cause de la cirrhose et limiter les facteurs aggravant :
En cas de cirrhose dite alcoolique, le sevrage est indispensable.
En cas de cirrhose associée à un syndrome métabolique, il est nécessaire de perdre du poids, de contrôler le diabète avec un traitement bien suivi et d’abaisser le taux de lipides dans le sang.
Dans le cas d’une hépatite virale, des traitements antiviraux doivent être administrés.
De manière plus générale, la Haute Autorité de Santé souligne l’importance de :
Prévenir et traiter les complications de la cirrhose (hémorragie digestive, infections bactériennes, carcinome hépatocellulaire...)
Mettre à jour ses vaccinations (hépatite A, hépatite B, grippe, pneumocoque)
Adopter des mesures hygiéno-diététiques (en particulier des soins buccodentaires)
Bénéficier d’un accompagnement global
Modifications du mode de vie
En cas de cirrhose, il est urgent de cesser les conduites addictives en cause ou associées à la maladie7. Il est notamment important de :
Cesser la consommation d’alcool, quelle que soit la cause de la cirrhose. Chez les personnes souffrant d’une dépendance à l’alcool plusieurs mesures d’accompagnement existent et doivent être mises en place (groupes de soutien, clinique de désintoxication, traitements pharmacologiques…).
Arrêter la consommation de tabac car elle aggrave la maladie. Des substituts nicotiniques peuvent être utilisés, ainsi qu’une aide médicamenteuse au sevrage.
Cesser la consommation de médicaments et de drogues qui peuvent avoir un effet toxique sur le foie. Il faut en particulier éviter de prendre des médicaments qui sont métabolisés par le foie (le médecin ou le pharmacien saura vous renseigner).
En cas d’ascite (accumulation de liquide dans l’abdomen), le médecin pourra conseiller la prise de médicaments diurétiques pour éliminer l’eau et un régime pauvre en sel. Des ponctions sont parfois nécessaires pour évacuer le liquide.
Prise en charge de l’hépatite en cause
Si la cirrhose est associée à une hépatite chronique, il est nécessaire de traiter l’hépatite :
par traitement antiviral par l’interféron α et/ou la lamivudine en cas de cirrhose post-hépatite B
par l’interféron α en cas de cirrhose post-hépatite C (associé éventuellement à la ribavirine). De nouveaux traitements plus efficaces contre l’hépatite C (les médicaments actuels ne guérissent que 50% des personnes atteintes) sont en développement8.
En cas de maladie auto-immune active sous-jacente, des traitements à base de corticoïdes ou de médicaments immunosuppresseurs (azathioprine) doivent être mis en place rapidement.
Transplantation hépatique
Si la cirrhose est avancée et menace la vie de la personne atteinte, le seul traitement envisageable est la transplantation hépatique (ou greffe de foie).
Cette opération est toutefois risquée et les délais d’attente d’organes sont longs, au moins 1 à 2 ans en France et en Amérique du Nord.
Prise en charge psychologique
La cirrhose est une maladie grave et évolutive, et son diagnostic a inévitablement des retentissements psychologiques. Si elle le juge nécessaire, la personne atteinte de cirrhose doit donc pouvoir bénéficier d’un soutien psychologique.
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